Qui peut oublier la résonance mythique des paysages irlandais, marqués par l’Histoire et par les légendes, ou les cinquante tons de vert laissés par la pluie, une fois le soleil revenu ? Des lacs sereins, des falaises sauvages, des cités médiévales à l’architecture intacte, une vie culturelle vibrante, sans oublier, surtout, une population d’une extrême affabilité que l’on rencontre avec aisance dans les nombreux pubs.
Les Irlandais cultivent naturellement le plaisir de l’accueil.
Le cœur de l’Irlande bat encore. Ce n’est pas en voyageant de ville en ville que vous le découvrirez : il faudra parcourir les recoins de l’île, visiter les villages cachés et les péninsules sauvages, pour trouver, au détour d’un Gaeltacht (zone où l’on parle la langue gaélique), la vraie chaleur humaine de la verte Érin. Autrement dit, suivez, par exemple, la « nouvelle » Wild Atlantic Way, de Kinsale à la péninsule d’Inishowen (Donegal), la plus longue route côtière au monde (environ 2 500 km !).
Aller de lac en lac, de crique en crique dans le Connemara, l’une des régions les plus attachantes d’Irlande.
L’Irlande reste un pays de valeurs fortes, de contrastes, voire de contradictions. Le soleil brille à travers la pluie, les ballades tristes débouchent sur des gigues déchaînées… C’est un peu de soi-même qu’on laisse en Irlande… Car, peu importe sa patrie, l’Irlande est celle du cœur.